Entrée gratuite
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M A R S E I L L E
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La G A L E R I E à C I E L O U V E R T
LE J A R D I N du B O I S S A C R E
PALAIS L O N G C H A M P
Bd de Montricher
Place Henri Dunant
13233 Marseille
Le monument inauguré en 1869, commémorait l’arrivée des eaux du canal de la Durance à Marseille. Il réunissait sur un même site le musée des Beaux-Arts, le Muséum d’Histoire Naturelle et un
parc botanique et zoologique. Le très riche décor du bâtiment évoque l’abondance et la fertilité amenées par les eaux du canal. La sculpture y tient un rôle prépondérant.. Le célèbre
sculpteur animalier Antoine Louis Barye a réalisé les lions et les tigres de l’entrée, et la fontaine monumentale au centre de la colonnade est l’oeuvre de Jules Cavelier.
Dans l’aile droite du palais est installé le Muséum d’Histoire Naturelle depuis 1869. Créé en 1815 sous l’impulsion du Marquis de Montgrand, maire de Marseille, et du Comte de Villeneuve,
préfet des Bouches-du-Rhône, le Muséum regroupe alors des collections de cabinets de curiosités du XVIIIe siècle de la ville et des dons de l’Etat. Aujourd'hui, le Muséum propose, au travers
d'expositions de référence et temporaires régulièrement renouvelées, une vision écocitoyenne de la biodiversité.
Temporairement fermé pour travaux. Le musée des Beaux-Arts de Marseille se tient dans le l’aile gauche duPpalais Longchamp. Ce monument vaut le détour à lui seul. Construit par Espérandieu,
c'est une sorte de château d'eau spectaculaire dans le style pompier du XIXe bourgeois.
Les collections abritent de beaux tableaux des écoles italienne et française des XVIe et XIXe mais aussi quelques chefs d'oeuvre de l'école flamande représentée par Rubens. Une mention
spéciale doit être accordée à la collection d'artistes provençaux du XVIIe au XIXe. Pour les sculptures, c'est l'occasion de découvrir Puget et Daumier, deux enfants géniaux de la
ville.
Le palais est accessible avec son parc librement tous les jours, entrée payante pour le musée d'Histoire Naturelle. Seul le musée des Beaux-Arts est temporairement fermé pour travaux.
Entrée gratuite
Ouvert toute l'année
Station de métro
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BIENVENUE A MARSEILLE
En 1881, sur
l'avenue du Prado à Marseille, les tribunes surchargées s'effondrent causant la mort de 415 spectateurs. PHOTO
DR
Si aujourd'hui les aficionados se réunissent à Arles ou Nîmes, voire à Istres et Châteaurenard, il fut un temps pas si lointain mais oublié de beaucoup où la cité phocéenne accueillait elle aussi des spectacles taurins. Pour la première fois... en 1770.
Si Marseille, contrairement à Arles ou Nîmes, n'a pas eu le droit à des arènes en héritage romain, il a fallu en construire pour l'occasion. Les premières s'élèvent sur la Plaine, aujourd'hui la place Jean-Jaurès, où est organisé un spectacle taurin, mais pas une corrida avec mise à mort comme on l'entend maintenant.
D'autres enclos sont ensuite montés : d'abord près de la place Castellane, puis à proximité de la Porte d'Aix et plus tard encore au début du boulevard Michelet.
En 1872, à la Porte d'Aix, a alors lieu un événement qui fait encore sourire dans le milieu taurin. Un spectacle n'est pas au goût des spectateurs venus en nombre ce jour-là. Pour manifester leur mécontentement, ceux-ci quittent alors les lieux... après avoir démonté les arènes. Une anecdote qui peut faire trembler Areva et le stade Vélodrome tout juste rénové ! C'est la même année qu'eut lieu la première mise à mort à Marseille, mais celle-ci fut bien involontaire : un coup de baïonnette mettra fin à l'évasion d'une bête.
L'histoire tauromachique de Marseille connut surtout un événement dramatique. Le 14 août 1881 des arènes au Prado s'effondrent, causant la mort de 415 personnes et en blessant des centaines d'autres. Le socialiste Siméon Flaissières, élu maire en 1892, publie alors régulièrement des arrêtés interdisant les corridas, les justifiant par les troubles à l'ordre public. L'histoire taurine de Marseille ne s'arrête pourtant pas là et d'autres spectacles auront lieu, notamment au stade de l'Huveaune en 1951 ou au boulevard de Paris en 1962. La dernière novillada marseillaise s'y tiendra justement devant 1200 personnes.
L'ancien footballeur Jean Castaneda aura bien tenté d'organiser une course camarguaise en 2008 à Marseille, mais la mairie s'y est opposé. Jean-Claude Gaudin a d'ailleurs rappelé plusieurs fois son avis sur la question : "Marseille n'a pas de tradition taurine et nous ne la revendiquons pas". Cela fait effectivement plus d'un demi-siècle que Marseille a dit adieu aux toros.
Jérémy Prin-Derre (jprin-derre@laprovence-presse.fr)
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