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COMMUNIQUE DE PRESSE – Marseille, le 16 mars 2017

 

 

 

Conférence de Presse et Rassemblement des associations et collectifs marseillais contre l'installation des compteurs LINKY

 

 

 

D'ici à 2021 ENEDIS (distributeur d'électricité en France) prévoit de remplacer 35 millions de compteurs électriques parfaitement fonctionnels par des compteurs (LINKY) dits « intelligents ». Cinq milliards d'euros (estimation basse) seront dépensés et quelques milliers d'emplois de releveurs seront supprimés. Les raisons de s'opposer à ce projet dangereux et liberticide sont multiples.

 

 

 

LINKY est dangereux pour notre santé. Le Courant Porteur en Ligne (CPL) utilisé génère des ondes qui viendront s'ajouter au brouillard électromagnétique existant. Aucune étude à ce jour ne peut garantir l'innocuité de ces ondes sur notre santé,  alors que bien d'autres rapports ont montré leur toxicité.

 

 

 

LINKY est une intrusion inadmissible dans nos vies privées. Ces compteurs pourront détecter toutes nos habitudes de consommation d'électricité. Les données recueillies sans notre accord, feront de nous des proies idéales pour des sollicitations commerciales de tous ordres ou des piratages informatiques.

 

 

 

LINKY n'entraînera aucune économie pour le consommateur. Au contraire, sans plus aucun contrôle possible et avec un changement de mode calcul de notre consommation (KVA en non plus KW), tout est mis en place pour une augmentation de nos factures de 15 à 25%. Dans un marché de l'électricité hautement spéculatif et concurrentiel, qui pourrait encore croire qu'un fournisseur d'électricité ait vocation à  perdre de l'argent ?

 

 

 

LINKY n'a rien « d'écologique ». C'est en vérité un « capteur de données » qui viendront alimenter des centres « Big Data » extrêmement énergivores (déjà 10% de l'électricité mondiale).

 

 

 

LINKY provoque déjà de nombreux dégâts « collatéraux » : incendies, installations qui disjonctent, appareils endommagés, ENEDIS se défaussant de toute responsabilité sur le consommateur cobaye.

 

 

 

Mais la mobilisation contre l'installation de ces compteurs gagne partout en France. Le 22 mars prochain, un rassemblement national anti LINKY aura lieu à Paris devant la Maison de Radio France lors de la journée organisée par l'Association des Maires de France (AMF) où tous les candidats à la présidentielle seront présents.

 

 

 

 

 

Les collectifs et associations marseillais contre le LINKY soutiennent cette initiative et organisent une Conférence de Presse,

 

le 22 mars à 10 h, à l'ACADEL, 185 rue de Lyon, 13015 Marseille 

 

 

 

Puis un Rassemblement, le 1er avril à 15h, devant la Mairie de Marseille

 

 

 

Ni moratoire, ni études complémentaires, nous revendiquons l'abandon pur et simple de ces installations qui s'opèrent de plus en plus souvent dans des conditions de passage en force inacceptables. Nous demandons aussi aux élus locaux de tous horizons politiques, qui se doivent de protéger nos droits les plus élémentaires, dont la santé et la vie privée, de remplir enfin leur rôle.

 

 

 

Premiers Signataires : Amicale Cité Saint-Louis, Anti-Linky Marseille Centre, Collectif d'Intérêt Citoyen de l'Estaque, la Fédération des CIQ du 15è, le CIQ Aygalades, le CIQ Le Castellas, le CIQ la Calade , Le CIQ la Cabucelle, le CIQ La Viste, Le CIQ St Louis, le CIQ St Antoine, le CIQ Mont d’OR, Le CIQ Palanque, le CIQ Baumillons-la Bigotte, Le CIQ les trois Vallons, Le CIQ ND Limite, Le CIQ Verduron, Le CIQ Grands pins –la mûre, le CIQ Oddo, Association Contre la Décharge de Sèptèmes les Vallons, Collectif Stop Linky Panier, Psychologue à Domicile.

 

 

 

 

Contact Presse :

 

 FEDERATION des C.I.Q. du 15ème Arrondissement

 

MARLETTI Gérard Président

 

( : 06.34.45.49.73 / email :ciqfederation15@laposte.net

 


                                     EXPLICATIONS     TECHNIQUES







Visite sur site avec Samia Ghali, maire de secteur, élus de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole et du conseil régional Paca.

Un parking de 250 places, une connexion avec la ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) Bougainville-Vallon des Tuves... D’ici fin 2015, les alentours de la halte ferroviaire Saint-Antoine dans le 15e arrondissement de Marseille vont être singulièrement modifiés.

" Un point relais pour ceux qui viennent à Marseille "

Alors que Réseau Ferré de France (RFF) a lancé la concertation pour la deuxième phase de modernisation de la ligne Marseille - Aix, le maire de secteur, Samia Ghali (PS), Robert Assante (centriste), vice-président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole délégué aux transports et Jean-Yves Petit (EELV), vice-président du conseil régional Paca délégué aux transports, ont organisé hier une visite de terrain.

« Cette gare est essentielle et centrale pour les habitants du quartier mais aussi les salariés ou les étudiants qui peuvent rallier le centre-ville en 10 à 15 minutes, estime Samia Ghali, c’est aussi un point relais pour ceux qui viennent à Marseille, ils pourront y laisser leur voiture ».

Depuis sa première phase de modernisation achevée en 2008, la ligne a gagné en fréquentation, de 3 200 à 8 000 par jour, dont 720 à Saint-Antoine. Peu importe l’ascenseur en panne, le sous-terrain d’accès pas franchement accueillant, le guichet automatique discret. « Il suffit que le service fonctionne et les gens se rendent compte de son utilité » analyse Farouk, médiateur de l’Adap 13 qui avec son binôme Joseph fait de l’éducation à la civilité dans le TER Marseille-Aix depuis six ans.

Jusqu’à quatre trains par heure d’ici 2020

En témoignent Halima, Lydia, Laura qui déboulent sur le quai, sacs de course en main. « On vient de Toulon, le train c’est pratique même s’il n’est pas toujours à l’heure et si on aimerait en avoir plus d’un par heure » indiquent-elles. RFF espère déjà proposer, d’ici 2020, quatre trains par heure, voire six en 2030 quand la gare Saint Charles sera aménagée répond Jean-Yves Petit.

« La problématique est la même dans d’autres quartiers, comme par exemple à La Barasse dans l’Est de la ville, considère Robert Assante, ce que nous voulons ici c’est créer de la vie, rendre cet espace pratique et sécure » martèle-t-il. Montrant du doigt la cité, implantée en contre haut de l’avenue de Saint-Antoine, Samia Ghali insiste également sur la formidable opportunité pour le Pan d’Aou d’être désenclavé. « On a atteint les 3 millions de passagers par an avec la ligne 26, on peut faire tout aussi bien avec le train ici » s’emballe l’élue. Reste que pour ce faire, le service public ferroviaire doit respecter ses engagements vis à vis de l’usager.

Ce que SNCF et RFF peinent toujours à tenir.

Mireille Roubaud